Il faut réaliser une génoise, que l’on fera cuire dans un moule cylindrique pour avoir des bords bien droits. Lorsque la génoise est refroidie, la couper horizontalement en deux parties égales.

Eventuellement, on peut les imbiber soit d’un sirop parfumé avec un peu d’alcool, soit d’un jus de fruits, pomme ou orange, etc…

Sur la première partie de la génoise, déposer une bonne couche de crème mousseline, puis, avec une cuillère à soupe faire dans l’épaisseur de la crème autant de légers trous qu’il y aura de parts, et dans chaque creux, on déposera une bonne cuillerée de confiture, en pensant à harmoniser les saveurs confiture-sirop.

Après avoir recouvert le gâteau de la deuxième partie de génoise, mettre une fine couche de crème mousseline sur le dessus et sur les bords, et l’entreposer au réfrigérateur une heure.

Pendant ce temps, étaler le plus finement possible de la pâte d’amande blanche, comme pour une pâte à tarte mais en remplaçant la farine par du sucre glace pour « fleurer » la table.

Ensuite déposer cette « robe » blanche sur le gâteau et les bords, on peut donner l’impression d’un tissu plissé retombant sur les bords de la génoise.

Il ne reste plus qu’à confectionner des roses en pâte d’amande rose et des feuilles en pâte d’amande verte, les déposer joliment sur le gâteau, faire des arabesques avec un cornet très fin de chocolat chaud, disposer quelques mini dragées argentées…

Roses en pâte d’amande : faire un petit boudin de pâte d’amande, d’environ un cm de diamètre, en le roulant entre les doigts pour qu’il soit pointu d’un côté, comme un cône. Avec un deuxième boudin de pâte d’amande, d’environ 2 ou 3 cm de diamètre, couper des tranches qui formeront les pétales, les aplatir afin qu’ils ne soient pas trop épais et les « user » avec une spatule métallique pour qu’ils deviennent très fins d’un côté comme de vrais pétales. Placer deux pétales sur le petit cône, un de chaque côté, cela forme le cœur de la rose, puis disposer d’autres pétales, en nombre impairs, c’est à dire trois pétales autour des deux premiers, puis cinq autour des trois précédents. Ensuite, il faut légèrement « ourler » ces pétales afin de leur donner la forme d’une rose épanouie. Couper la tige trop longue et les déposer joliment sur le gâteau.